Valentine Ebner Essalihi

Styliste et enseignante

Formation :
En cours : Formation sur le logiciel LECTRA (Modaris Expert, Prostyle, Graphic Spec).
1990-1993 : Ecole Supérieure d’Arts Appliqués de Genève, Diplôme de stylisme
1989-1990 : Ecole CPLN de Neuchâtel, section couture
1986-1989 : Ecole romande des arts graphiques de Lausanne, CFC de monteur-copiste offset
1984-1985 : Ecole d’arts appliqués de la Chaux-de-Fonds, année préparatoire
Activités professionnelles :
Depuis 2001 : Enseignante à l’atelier stylisme de l’ Ecole Supérieure d’Arts Appliqués de Genève,
section stylisme
Depuis 1998 : Styliste indépendante, responsable de production des cahiers de tendances
chez Trend Union, Paris, ainsi que dans les autres sociétés du groupe Edelkoort pour divers
dossiers clients et forums à l’étranger

TGD 3

Ce voyage à Dakar a été une véritable révélation sur plusieurs points.
Le premier point a été l’implication et l’organisation nécessaire pour le montage et la bonne marche d’un tel projet.
En effet avant d’être sur place à Dakar, je n’avais pas réellement saisi l’ampleur de l’investissement personnel montré par les organisateurs, particulièrement Ousmane et Anne. J’ai réalisé que sans cette volonté rien n’aurait été possible, et certainement pas vraiment envisagé, mais l’amour d’Ousmane pour son pays et pour l’art ainsi que son dynamisme a aplani toutes les difficultés, en tout cas de notre point de vue car tout s’est déroulé de façon optimale.
Le projet a été, à mon avis un grand succès autant dans ses objectifs que dans la satisfaction des protagonistes, le CAP, les étudiants de l’Ena et de Tamba ainsi que les artistes invités.
À un niveau plus personnel, je peux avouer avoir été très touchée par l’accueil et la motivation de ces jeunes gens, autant ceux de Dakar que ceux de Tamba mais aussi celle des artistes sénégalais, leur soif d’apprendre, de dialoguer et d’échanger aussi, fait que je ne sais plus qui, à la fin de cette semaine, en avait appris le plus, eux ou nous ?!
J’espère sincèrement que les responsables au Sénégal, que ce soit les ministres, la direction de l’école ou même le corps enseignant, prendront conscience de la richesse de tels échanges et du potentiel créatif de leurs artistes, présents ou futurs. Et qu’ils accorderont à l’avenir un peu de leur temps et de leur attention à ce genre de projet.