Denise Millet

Céramiste

Née à Genève en 1941.

1959-60 : Formation en coupe et couture
1965 : Stage à l’école professionnelle de céramique de Renens et installation d’un atelier de céramique
1972 : Formation autodidacte confirmée par l’appartenance au Centre Genevois de l’Artisanat puis
par l’Association des Céramistes Suisses (1976)
1978-79 : Perfectionnement à l’Ecole des Arts Décoratifs de Genève, enseignement de
M. et Mme Lambercy : modelage et chimies céramiques
1982-85 : Partage de savoir-faire avec des potières d’Afrique de l’Ouest dans un projet de
développement BIT/Haute-Volta (Burkina Faso)
1985-88 : Etudes à l’Institut d’études du développement (IUED) à Genève
1989-91 : Travail de recherche auprès des potières Marka de Tchériba au Burkina Faso et
rédaction d’un mémoire, pour l’IUED, sur la « transmission des savoirs (éthique, comportement et
technique) » dans la caste des potières Marka
1991-93 : Réalisation d’un programme d’échange entre les potières d’Afrique et
d’Europe en collaboration avec Camille Virot
1994 : Réalisation d’une exposition au Centre culturel français de Ouagadougou avec les potières de Sitiéna et Tchériba
1995 : Installation d’un nouvel atelier de céramique à Genève
2000 : Rencontre Genèv e/Cuba – travail et exposition à Santiago de Cuba
Nombreuses expositions personnelles et collectives en Suisse et en France, depuis 1967

TGD 3

Cette rencontre reste vibrante de questionnements :
Qu’est-ce que les étudiants attendaient ?
Qu’est-ce que les enseignants proposent et donnent ?
Qu’est-ce que les intervenants peuvent partager ?
Dans mon domaine « expression terre », se retrouver simplement ensemble avec une boule d’argile dans les mains comme point de départ pour s’exprimer, reste le moment le moment fort de la semaine.
Sans avoir de projet pédagogique très structuré, ne sachant pas avec qui j’allais travailler, je me suis centrée sur quelques techniques simples. Cinq jours c’est peu de temps pour apprivoiser la matière, cependant le besoin de s’exprimer et la concentration des étudiants nous ont permis de partir du «bol » jusqu’à des sculptures très élaborées.
Pour certains étudiants c’était le premier contact avec la terre, dans l’impatience de comprendre et d’exprimer, l’argile se travaille avec une apparente désinvolture.
Même les techniques dites « primitives » sont subtiles, porteuses d’un savoir-faire éprouvé par plusieurs générations. La complexité des processus de fabrication et de cuisson demande du matériel, des connaissances techniques, du temps pour la recherche et les « essais ».
Cette semaine de stage a ouvert quelques pistes, confirmé d’autres. L’argile a été le lien ou le prétexte pour nous rencontrer.
Merci